Le Conseil national de développement économique des Autochtones nomme une coprésidente et intègre deux nouveaux membres

Le Conseil national de développement économique des Autochtones (CNDEA) souhaite féliciter chaleureusement Victoria LaBillois, qui a été nommée nouvelle vice-présidente du Conseil le 17 juin 2021.

Mme LaBillois est membre du CNDEA depuis le 18 juin 2018. Détentrice d’une maîtrise en administration des affaires décernée par l’Université du Nouveau-Brunswick, elle est actuellement présidente de Wejuseg Construction Inc.

Mme Labillois joue le rôle de mentor au sein du programme Indigenous Women in Community Leadership de l’Institut Coady de même que pour le programme d’accélération pour les entreprises autochtones de l’Initiative conjointe de développement économique du Nouveau-Brunswick. Bilingue, elle enseigne la culture financière aux jeunes autochtones.

Nous souhaitons également accueillir deux nouveaux membres qui se sont joints au Conseil national de développement économique des Autochtones. Le 10 décembre 2021, l’honorable Patty Hajdu, ministre des Services aux Autochtones, a confirmé la nomination de Dana Soonias et de Robert Dickson.

Soonias est directeur du développement économique et de la formation professionnelle pour le Conseil tribal de Saskatoon. Il a déjà présidé l’AFOA Canada et le comité des entrepreneurs autochtones de l’Association nationale des sociétés autochtones de financement, en plus d’avoir été membre du Conseil de gestion financière des Premières Nations. M. Soonias possède plus de 25 années d’expérience du leadership comme cadre de direction; il a supervisé la restructuration d’organismes, favorisé la diversité stratégique et la diversité des investissements au sein de portefeuilles économiques, développé les capacités en misant sur les partenariats ainsi que permis la stabilité et la croissance à long terme d’organismes des secteurs à but lucratif et non lucratif.

Dickson est président-directeur général d’Attawapiskat Enterprises INC., un groupe d’entreprises, et est l’un des fondateurs du Conseil des fournisseurs autochtones et de minorités visibles. Il a exercé des rôles de leadership comme cadre de direction au sein d’organismes à but lucratif et non lucratif ainsi que dans l’administration publique. Il a la réputation d’être un dirigeant dynamique doté d’excellentes compétences en négociation, en relations interpersonnelles, en présentation d’exposés et en relations publiques. M. Dickson accorde beaucoup d’importance au renouvellement et au changement en cours. Il est diplômé de l’Université Wilfrid?Laurier.

Sous la direction de Dawn Madahbee Leach, notre présidente, et de Victoria LaBillois, notre vice-présidente, et grâce au dynamisme accru qu’apporteront ses deux nouveaux membres, le CNDEA est impatient de continuer à faire des progrès dans un certain nombre de dossiers prioritaires, notamment la prochaine version du rapport national sur l’évolution de l’économie des Autochtones, en 2023, qui mesure l’intégration des Autochtones au sein de notre économie.

Citations

Je tiens à féliciter Victoria LaBillois pour sa nomination comme vice-présidente du CNDEA. Son leadership, son dynamisme et son enthousiasme seront précieux; elle nous aidera à atteindre nos buts et fournira des conseils et des orientations stratégiques au gouvernement du Canada. L’étendue de ses connaissances du développement économique autochtone n’a pas son pareil.

Je suis tout aussi heureuse d’accueillir Dana Soonias et Bob Dickson au CNDEA. À eux deux, ils apportent une vaste gamme d’expériences et de savoir-faire qui seront essentiels à la préparation de recommandations bien équilibrées à l’intention du gouvernement fédéral sur toutes sortes d’enjeux liés au développement économique autochtone.

Dawn Madahbee Leach

Présidente du Conseil national de développement économique autochtone

Les travaux du CNDEA sont essentiels à la reconstruction des économies autochtones. Je suis heureuse d’accepter la vice-présidence d’un Conseil déterminé à diffuser ses connaissances et à faire entendre ses voix.

Victoria LaBillois, MBA

Vice-présidente du Conseil national de développement économique autochtone

C’est un grand honneur pour moi d’être membre du CNDEA et de travailler en étroite collaboration avec mes nouveaux collègues afin de lancer des initiatives stratégiques qui joueront sur les politiques touchant nos collectivités et nos entrepreneurs partout au pays.

Dana Soonias

Member, NIEDB

Je suis ravi d’être membre du CNDEA, et j’ai hâte de collaborer avec mes collègues au nom des peuples autochtones du Canada. Je suis impatient d’apprendre et de servir.

Bob Dickson

Membre, CNDEA

Les faits en bref

  • Le Conseil national de développement économique des Autochtones (CNDEA) est un organisme national non politique unique en son genre. Il a pour mandat de fournir des conseils et des orientations stratégiques au gouvernement fédéral sur les questions liées au développement économique des Autochtones.
  • Composé de chefs d’entreprise et de dirigeants communautaires des Premières Nations, des Inuits et des Métis de tous les coins du pays, le Conseil aide les gouvernements à répondre aux situations et aux besoins particuliers des peuples autochtones au Canada.
  • Le principal rôle de tous les membres du conseil d’administration du CNDEA consiste à fournir au gouvernement fédéral des conseils sur les politiques stratégiques et les programmes pour toutes les questions relatives au développement économique des Autochtones.

 

Le Conseil national de développement économique des Autochtones applaudit à l’approbation par le Canada d’un accord commercial avec les Autochtones qui fera précédent

Le CNDEA accueille favorablement l’approbation par le Canada de l’Accord de coopération économique et commerciale avec les peuples autochtones (ACECPA), et il y voit une étape qui établit un précédent pour le développement des entreprises autochtones.

À titre de membre du Comité consultatif des peuples autochtones de l’APEC (Coopération économique pour l’Asie Pacifique), j’ai été témoin pendant des mois de la coopération d’organisations nationales et d’autres entités étatiques avec les peuples autochtones afin d’appuyer l’élaboration de l’Accord de coopération économique et commerciale avec les peuples autochtones, et j’ai pris part à leurs travaux. J’applaudis à l’effort de coopération qui a été déployé pour créer l’Accord et je reconnais le précédent historique que son approbation établit en affirmant l’engagement du Canada en faveur d’une économie plus inclusive entre et parmi les peuples autochtones sur les marchés mondiaux.

Dawn Madahbee Leach
Présidente du Conseil national de développement économique des Autochtones

NIEDB ACECPA Communiqué

Dawn Madahbee Leach est nommée présidente du CNDEA

Le conseil souhaite féliciter chaleureusement Dawn Madahbee Leach, qui a été nommée présidente du Conseil national de développement économique des Autochtones le 30 avril 2021.
Mme Madahbee Leach siège au conseil depuis 2002 et œuvre pour la prospérité économique des Autochtones depuis de nombreuses années. Fait rare, elle combine vision, équité et compréhension – trois qualités cruciales pour un leader efficace.

Depuis sa nomination, le conseil a établi quatre priorités qui influeront sur son travail de mobilisation et de conseiller auprès du gouvernement fédéral :
o Concevoir une stratégie économique autochtone nationale;
o Faire progresser la réconciliation économique;
o Développement économique régional chez les peuples autochtones;
o Combler les lacunes dans les données sur les principaux indicateurs économiques autochtones.

Ces objectifs comprennent des résultats attendus ciblés et stratégiques qui aideront à éliminer l’écart entre les personnes autochtones et non autochtones du Canada.

Le conseil se réjouit du fait que Mme Madahbee Leach mettra à profit son leadership habituel dans son nouveau rôle et contribuera à l’avancement des priorités dans le développement économique autochtone au Canada.

Merci, Chef Clarence Louie

Après plus de 20 ans de service, le chef Clarence Louie a quitté la présidence du Conseil national de développement économique des Autochtones.

Le chef Louie s’est investi avec passion dans son rôle de chef de file du développement économique autochtone. Son expérience et son éclairage sont imprégnés d’une efficience et d’une excellence sans égal, et il continue d’inspirer un grand nombre d’acteurs de premier plan dans le développement économique autochtone au pays.

Le conseil le remercie sincèrement pour tout le leadership qu’il a apporté dans ses rôles de membre et de président au cours des vingt dernières années.

Bienvenue à nos nouveaux membres du conseil d’administration

Nous aimerions souhaiter la bienvenue aux trois nouveaux membres du conseil d’administration du Conseil national de développement économique des Autochtones. En octobre 2020, Danielle Levine, Michael Bonshor et Andy Moorhouse se sont joints au conseil d’administration.

Danielle Levine, BA, MBA, est une métisse et originaire de Winnipeg, au Manitoba. Elle est éducatrice, conceptrice de programmes et facilitatrice auprès des entreprises. Experte-conseil indépendante, Danielle offre des services de développement des compétences, de coaching et de soutien continu en matière d’entrepreneuriat aux peuples autochtones du Canada et d’ailleurs.

Michael Bonshor, CPA, est membre de la Première Nation des Dzawada’enuxw de Kingcome Inlet. Depuis 20 ans, Michael travaille avec les Premières Nations et les organisations autochtones dans le but de faire progresser l’autonomie gouvernementale grâce au développement économique. Il est président et directeur général de Visions First Nations Financial Services/Ki’mola Indigenous Capital et administrateur délégué de la First Nations Business Development Association (en Colombie-Britannique).

Andy Moorhouse est né à Montréal et a grandi dans le village nordique d’Inukjuak. Il réside actuellement à Inukjuak, au Nunavik. En 1999, à l’âge de 20 ans, il a été élu membre du conseil municipal d’Inukjuak et, en 2003, il est devenu maire de la municipalité pour un mandat qui s’est échelonné de 2003 à 2005. Il a progressivement gravi les échelons jusqu’à son plus récent poste de vice-président de la Société Makivik où il s’occupe du développement économique.

Les trois nouveaux membres du conseil d’administration possèdent de vastes connaissances en matière de développement économique autochtone et contribueront grandement aux travaux du conseil.

Conseil national de développement économique des Autochtones: Possibilité pour de président

Le Conseil national de développement économique des Autochtones (CNDEA) est le seul organisme national non partisan en son genre dont le mandat est de fournir au gouvernement fédéral des conseils et des orientations stratégiques sur les questions liées au développement économique des Autochtones. Les membres du CNDEA sont nommés pour des mandats de durées variées et peuvent résider n’importe où au Canada. Leur rôle principal consiste à fournir au gouvernement fédéral des conseils stratégiques en matière de politiques et de programmes concernant le développement économique des Autochtones.

Qui peut postuler?

Les candidats au poste de président ou présidente doivent posséder une expérience considérable et confirmée en tant que chefs de file autochtones dans les domaines des affaires et du développement économique. Une expérience de gouvernance, dans un rôle de président, au sein d’un organisme national ou régional et la reconnaissance des réalisations dans ce rôle sont essentielles. Les candidats doivent également être reconnus et respectés par leurs pairs et les communautés d’intérêts pertinentes pour leur leadership, leur intégrité et leur fiabilité.

Les candidats proposés pour la nomination doivent se conformer aux exigences de la Loi sur les conflits d’intérêts ainsi qu’aux lignes directrices en matière d’éthique et d’activités politiques à l’intention des titulaires de charges publiques à temps partiel.

Le gouvernement s’engage à ce que les personnes nommées représentent les régions et les langues officielles du Canada, ainsi que l’équité en matière d’emploi et la diversité en ce qui a trait aux femmes, aux peuples autochtones, aux personnes handicapées et aux minorités visibles.  

 

Date limite

Les candidatures pour le poste de président seront acceptées jusqu’au 15 septembre 2020.

Comment postuler?

Veuillez envoyer votre curriculum vitæ à jour et détaillé à la personne-ressource ci­dessous. Votre CV doit contenir une description de votre expérience pertinente, de même que vos coordonnées actuelles.

Coordonnées:

Secrétariat du Conseil national de développement économique des Autochtones
10, rue Wellington, 17e étage
Gatineau, Québec K1A 0H4
Courriel: aadnc.cndeanaedbsecretariat.aandc@canada.ca

 

Conseil national de développement économique des Autochtones: Opportunités pour les futurs membres du conseil d’administration

Le Conseil national de développement économique des Autochtones (CNDEA) est le seul organisme national non partisan en son genre dont le mandat est de fournir au gouvernement fédéral des conseils et des orientations stratégiques sur les questions liées au développement économique des Autochtones. Les membres du CNDEA sont nommés pour des mandats de durées variées et peuvent résider n’importe où au Canada. Leur rôle principal consiste à fournir au gouvernement fédéral des conseils stratégiques en matière de politiques et de programmes concernant le développement économique des Autochtones.

Qui peut postuler?

Les personnes qui posent leur candidature pour devenir membre du CNDEA doivent posséder une expérience considérable et confirmée en tant que chefs de file autochtones dans les domaines des affaires et du développement économique. Une expérience de gouvernance au sein d’un organisme national ou régional et la reconnaissance des réalisations dans ce rôle sont essentielles. Les candidats doivent également être reconnus et respectés par leurs pairs et les communautés d’intérêts pertinentes pour leur leadership, leur intégrité et leur fiabilité.

Les candidats proposés pour la nomination doivent se conformer aux exigences de la Loi sur les conflits d’intérêts ainsi qu’aux lignes directrices en matière d’éthique et d’activités politiques à l’intention des titulaires de charges publiques à temps partiel.

Le gouvernement s’engage à ce que les personnes nommées représentent les régions et les langues officielles du Canada, ainsi que l’équité en matière d’emploi et la diversité en ce qui a trait aux femmes, aux peuples autochtones, aux personnes handicapées et aux minorités visibles.

Date limite

Les candidatures pour le poste de membre du conseil seront acceptées jusqu’au 30 septembre 2020.

Comment postuler?

Veuillez envoyer votre curriculum vitæ à jour et détaillé à la personne-ressource ci­dessous. Votre CV doit contenir une description de votre expérience pertinente, de même que vos coordonnées actuelles.

Coordonnées:

Secrétariat du Conseil national de développement économique des Autochtones
10, rue Wellington, 17e étage
Gatineau, Québec K1A 0H4
Courriel: aadnc.cndeanaedbsecretariat.aandc@canada.ca

Lancement du Réconciliation économique autochtone de 2019

Le Conseil de développement économique des Autochtones lance son rapport « Réconciliation économique autochtone : Recommandations sur la réconciliation et la croissance économique inclusive pour les peuples autochtones et le Canada »

Ottawa, On., 10 décembre 2019 – Afin de mettre de l’avant des idées et des recommandations sur la façon de faire des progrès au chapitre de la réconciliation économique, le Conseil a présenté une série de trois conférences, en 2017 et 2018, sur la réconciliation économique et la croissance inclusive au Canada. La série s’intitulait « Élargir le cercle : Que peuvent signifier la réconciliation et la croissance inclusive pour les peoples autochtones et le Canada ? » Ces conférences ont été organisées en partenariat avec l’Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF), le Forum des politiques publiques (FPP) et l’ancien ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada (AANC).

L’intérêt pour cette série découle de la recherche que le Conseil a réalisée en 2016, qui a démontré que si les Autochtones bénéficiaient des mêmes possibilités et si la main-d’œuvre autochtone était pleinement mobilisée, cela pourrait engendrer une contribution annuelle de 27,7 milliards de dollars au PIB canadien.

Le Rapport de réconciliation économique autochtone et ses recommandations sont le résultat de ce que le Conseil a entendu au cours de ces forums et reposent sur le Rapport d’étape de 2019 sur l’évolution de l’économie des Autochtones. Ce rapport indique que les résultats économiques globaux des peuples autochtones du Canada s’améliorent, mais qu’ils ne sont pas en voie d’atteindre les objectifs de 2022 en matière de parité économique des Autochtones. Le rapport conclut que le gouvernement du Canada doit prendre des mesures concrètes, significatives et claires en vue de combler les écarts entre les Autochtones et les non-Autochtones. L’engagement envers la réconciliation avec les peuples autochtones n’est pas une question partisane; il s’agit de l’honneur de la Couronne, fondé sur les droits autochtones existants qui sont protégés et reconnus en vertu de l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Toutefois, la réconciliation ne relève pas uniquement de la responsabilité du gouvernement; tous les Canadiens doivent y contribuer.

Ce rapport est divisé en deux parties. La première La première partie présente quatre recommandations clés, qui s’appuient sur les thèmes et les enjeux communs qui ont été soulevés lors des trois forums.

  1. Approvisionnement : Mettre sur pied un répertoire d’entreprises autochtones qui soit exhaustif et facile d’accès (semblable à la base de données « Supply Nation » en Australie), et à fournir un financement significatif aux entreprises autochtones afin qu’elles soient plus sensibilisées et mieux préparées aux occasions d’approvisionnement.
  2. Accès aux capitaux : Financer adéquatement les institutions financières autochtones (IFA) et sur le transfert à ces dernières de la programmation relative au développement économique. De plus, les recommandations demandent que les IFA bénéficient de protections pour les pertes sur prêts afin de permettre aux entreprises autochtones d’avoir accès à d’autres formes classiques de capitaux.
  3. Renforcement des capacités : Mettre en place des mesures incitatives, y compris du financement, des stages et des bourses, afin d’accroître la participation des Autochtones à la formation entrepreneuriale et à la certification, et d’encourager les établissements d’enseignement postsecondaires à améliorer l’accès à ces programmes pour les apprenants autochtones.
  4. Partage de la richesse : Mettre en œuvre des stratégies et des options novatrices pour accroître la participation financière et l’intervention des peuples autochtones dans l’exploitation des ressources, et pour soutenir la croissance des économies traditionnelles et la participation à la gérance environnementale.

La deuxième partie donne un aperçu de chacun de ces trois forums. Par exemple, le forum des Premières Nations a porté sur des mesures concrètes pour se soustraire de la Loi sur les Indiens. De son côté, le forum des Métis a souligné l’importance des droits des Métis en ce qui concerne la réconciliation économique. Finalement, le forum des Inuit a insisté sur l’importance d’une mise en œuvre appropriée des accords sur les revendications territoriales. Les trois forums ont démontré l’importance d’une approche fondée sur les distinctions en matière de réconciliation économique. Bien qu’il y avait des thèmes communs aux trois forums, certains éléments de ce que nous avons entendu lors de ces rencontres étaient uniques du point de vue des Premières Nations, des Métis et des Inuit, ce qui montre l’importance d’adopter des approches fondées sur les distinctions en matière de réconciliation économique.

Le CNDEA prévoit organiser trois forums de suivi en 2022. Un rapport de suivi sur la réconciliation économique sera publié en 2023 et il inclura des données provenant du Rapport d’étape de 2022 sur l’évolution de l’économie des Autochtones. Le CNDEA se servira de ces outils pour suivre, surveiller et évaluer la progression de la réconciliation économique au Canada. Le présent rapport sera lié à une stratégie plus vaste en matière de développement économique des Autochtones, dans laquelle le développement économique constitue un élément clé et un moteur du bien-être des collectivités autochtones. Les recommandations de ce rapport seront utilisées par le Conseil lors de discussions pendant ses rencontres avec les ministres et les représentants du gouvernement.

Le CNDEA invite les organismes autochtones à faire connaître le présent rapport au sein de leurs réseaux, exhorte le milieu des affaires du Canada à prendre un engagement concret à l’égard de la réconciliation, et demande aux Canadiens de s’informer au sujet de ces questions et de diffuser cette information.


Conseil national de développement économique des Autochtones

Établi en 1990, le CNDEA est un organisme nommé par le Ministre des Services aux Autochtones en conseil et dont le mandat est de fournir au gouvernement du Canada des conseils sur les politiques stratégiques concernant les questions relatives au développement économique des Autochtones. Composé de chefs de file communautaires et de dirigeants d’entreprises provenant des Premières Nations, des Inuits et des Métis de tout le Canada, le Conseil aide le gouvernement à répondre aux besoins uniques et aux circonstances particulières des peuples autochtones au Canada.

 

Victoria LaBillois et Sandra Sutter nommées parmi les 100 femmes les plus influentes au Canada

Le Conseil nation de développement économique autochtone (le Conseil) tient à féliciter Victoria LaBillois et Sandra Sutter pour avoir été nommées parmi les 100 femmes les plus influentes au Canada (Women’s Executive Network 2019 Canada’s Most Powerful Women: Top 100 Award).

Victoria et Sandra ont été nommées dans la catégorie Championne RBC qui reconnait les femmes ayant fait une différence marquée pour l’avancement des femmes dans le milieu du travail.

Victoria LaBillois est une entrepreneure Mi’kmaq originaire de Listuguj, au Québec, Victoria Labillois est propriétaire de Wejipeg Excavation; elle possède également des immeubles locatifs, elle est copropriétaire de Wejuseg Construction et elle est une partenaire active dans d’autres coentreprises. Sandra Sutter, une Crie Métisse originaire des Prairies, est la gestionnaire des partenariats avec les Autochtones pour PTW Energy Services et CGT Industrial, de même que la directrice générale de la Circle for Aboriginal Relations (CFAR) Society.

Elles sont toutes deux des membres actifs du Conseil, donnant de précieux conseils sur le prochain Plan stratégique du Conseil, ainsi qu’en faisant partie des sous-comités sur l’approvisionnement autochtone et l’entreprenariat des femmes autochtones.

Nous sommes reconnaissants qu’elles siègent sur le Conseil et que nous puissions bénéficier de leur ample savoir et expérience en tant que femmes autochtones et entrepreneurs.

 


Pour en savoir plus. . .

Rapport d’étape de 2019 sur l’évolution de l’économie des Autochtones

Les résultats économiques globaux des peuples autochtones du Canada se sont améliorés, mais ils ne sont pas en voie d’atteindre les objectifs de 2022 en matière de parité économique des Autochtones

La fin des écarts socioéconomiques stimulerait l’économie canadienne à hauteur de 27,7 milliards de dollars par année

Goose Bay, T.-N.-L., 10 juin 2019 – Le Rapport d’étape de 2019 sur l’évolution de l’économie des Autochtones, que le Conseil national de développement économique des Autochtones (CNDEA) a rendu public aujourd’hui, conclut que bien que globalement, on constate une amélioration des résultats économiques des peuples autochtones au Canada, cette progression est variable et parfois à de faibles degrés. Compte tenu du rythme des améliorations, les résultats ne sont pas en voie d’atteindre les objectifs de 2022 en matière de parité économique entre les Canadiens d’origine autochtone et les Canadiens non autochtones.

« Nous constatons que certains des gains les plus importants ont été réalisés au chapitre du taux d’obtention d’un diplôme d’études collégiales ou professionnelles par les étudiants autochtones, au point de surpasser celui de la population non autochtone de 2,6 points de pourcentage en 2016 », déclare le chef Clarence Louie, président du CNDEA. « De plus, l’écart de déficit entre les niveaux de revenu médian a montré une forte diminution de 9,3 points de pourcentage, alors que l’écart entre les taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires s’est rétréci de 4,5 points de pourcentage. »

Le Rapport conclut cependant que les indicateurs n’affichent pas tous des progrès, et que les améliorations ne se sont pas produites de manière égale dans l’ensemble des trois groupes d’identité autochtone.

« En 2016, l’écart entre les taux d’emploi des Autochtones et des non-Autochtones est demeuré essentiellement inchangé à 8,4 points de pourcentage, alors que l’écart entre les taux d’obtention de diplômes universitaires des Autochtones et des non-Autochtones est passé à 18,8 %, ce qui représente une hausse de 1,7 point », explique Mme Dawn Madahbee Leach, la vice-présidente du CNDEA. « Les populations des Premières Nations vivant dans les réserves continuent de présenter des déficits persistants et parfois croissants au chapitre des taux d’emploi, des revenus et des niveaux de scolarité. »

Le Rapport d’étape sur l’évolution de l’économie des Autochtones présente une analyse détaillée et approfondie des réalités économiques des peuples autochtones du Canada. À l’aide de 13 mesures, Il évalue 3 indicateurs principaux, soit l’emploi, le revenu, et le bien-être des collectivités. De plus, à la lumière de 19 autres mesures, le Rapport examine 5 indicateurs secondaires de réussite économique : l’éducation; l’entrepreneuriat et la création d’entreprises; la gouvernance; les terres et les ressources; et l’infrastructure.

Le Rapport d’étape de 2019 comporte 11 nouvelles mesures, telles que la représentation de la main-d’œuvre; la hausse du revenu et le niveau de scolarité; le surpeuplement et les conditions de logement; et l’attestation financière des collectivités. Il présente également les résultats de l’analyse comparative entre les sexes, ainsi que les deux nouveaux indices composites du CNDEA portant sur le développement économique et sur l’infrastructure.

« L’analyse comparative entre les sexes révèle des conclusions intéressantes”, souligne Mme Marie Delorme, qui est membre du CNDEA. « Nous avons constaté que les populations autochtones affichent une plus grande parité entre les sexes que les populations non autochtones. Nous avons également conclu que les femmes autochtones bénéficieraient davantage d’un soutien dans les domaines de l’emploi et du revenu, alors que les hommes autochtones bénéficieraient plus d’un soutien en éducation. »

Le Rapport de 2019 est le deuxième rapport d’étape sur l’évolution de la situation économique des Autochtones que produit le CNDEA depuis la publication, en 2012, de son document fondateur, le Rapport d’analyse comparative de l’économie des Autochtones. Le Rapport d’analyse comparative établit des cibles audacieuses permettant de faire un suivi des progrès économiques des Premières Nations et des peuples inuit et métis au Canada. Parmi les cibles, on y retrouve l’atteinte de la parité économique d’ici 2022.

« Bien que les écarts se referment, nous avons constaté qu’ils ne sont pas en voie d’atteindre notre objectif pour 2022 », précise le chef Terrance Paul, qui est membre du CNDEA à titre individuel. « Nous exhortons le gouvernement à répondre à nos recommandations afin que nous puissions atteindre ces cibles au cours des trois prochaines années. »

Parmi ses recommandations, le CNDEA est d’avis que les politiques et les programmes devraient cibler les populations des Premières Nations vivant dans les réserves dans les domaines de l’infrastructure, de l’emploi et de l’éducation. Le Conseil recommande également que des mesures de soutien éducatif axées sur les jeunes soient élaborées afin d’aider les Autochtones à finir leurs études secondaires et à poursuivre des études postsecondaires. Le CNDEA recommande aussi que des programmes de développement des compétences soient mis sur pied pour aider les employés autochtones travaillant dans des secteurs où les salaires sont élevés à accroître leur revenu potentiel en occupant des emplois mieux rémunérés.

« Le développement économique des Autochtones offre l’énorme potentiel d’améliorer les conditions de vie, de stimuler la croissance économique canadienne, de faire progresser la réconciliation et de fournir une main-d’œuvre jeune et croissante à la population active vieillissante du Canada », affirme le chef Louie. « Si on comblait cet écart, cela stimulerait l’économie canadienne à hauteur de 27,7 milliards de dollars par année. »

Communiqué de presse en inuktitut

Infographies:

Rapports précédents:


Conseil national de développement économique des Autochtones

Établi en 1990, le CNDEA est un organisme nommé par le gouverneur en conseil et dont le mandat est de fournir au gouvernement du Canada des conseils sur les politiques stratégiques concernant les questions relatives au développement économique des Autochtones. Composé de chefs de file communautaires et de dirigeants d’entreprises provenant des Premières Nations, des Inuits et des Métis de tout le Canada, le Conseil aide le gouvernement à répondre aux besoins uniques et aux circonstances particulières des peuples autochtones au Canada.

Rapports d’étape sur l’évolution de l’économie des Autochtones

Le CNDEA a produit deux précédents rapports d’étape sur l’évolution de l’économie des Autochtones en vue de cerner les tendances de l’économie autochtone au Canada sur une période de dix ans et de formuler des recommandations. Le Rapport de 2019 compare les données du recensement de 2006 avec celles du recensement de 2016. La publication du rapport final est prévue pour 2023.